Pourquoi l'Indonésie?
L’Indonésie est l’un des meilleurs pays au monde pour surfer. Cet archipel de plus de 17 000 îles offre une variété de spots. La nature est belle et luxuriante. L’eau y est chaude toute l’année, la meilleure période pour surfer s’étale d’avril à novembre, mais il est possible aussi d’avoir de bonnes vagues pendant la mousson de décembre à mars.
La plupart des spots demandent un niveau intermédiaire à plutôt confirmé car les vagues déroulent dans peu de fond au-dessus du récif de corail.
Pour manger au restaurant “warung”, cela coûte entre 1 et 5 euros. Il est possible de louer des motos 125 avec un surf rack pour 2 euros par jour.
Pour se déplacer, donc, une moto. Les déplacements en bus sont longs mais bon marché, les ferries relient les îles entre elles et on peut aller presque partout en avion.
Sumbawa Yo yo's
Après un voyage de presque 3 jours, me voilà arrivé sur la côte ouest de Sumbawa. À peine arrivé, malgré la fatigue, je me laisse convaincre par un Français d’aller surfer. Après 2 vagues, je me fais une déchirure musculaire à la cuisse.
Ce qui me vaudra deux semaines de repos sans pouvoir surfer ! Sur ces îles isolées, cela devient vite compliqué de consulter pour faire une échographie ou voir un kinésithérapeute car il n’y en a pas sur l’île !
Après deux semaines de repos forcé, je peux enfin profiter des belles vagues de Yo yo’s. Sur la plus grosse session, j’ai pu surfer des vagues de 3 mètres. Sur cette première partie de voyage, j’ai vu : un serpent, 4 varans, des geckos, des dauphins, et beaucoup de tortues marines.
Après deux semaines de repos forcé et une semaine de surf, je décide d’aller à Lekay Peak. Je voyage en bus pendant 11 heures pour aller de l’autre côté de Sumbawa. Le premier bus est plutôt confortable, le deuxième roule à 40 km/h au maximum et il n’y a pas de climatisation. Après 6 heures dans ce bus, le chauffeur me dépose sur la route plutôt qu’au terminal de bus. Ce qui me vaudra de faire les 50 derniers kilomètres en moto avec un Indonésien qui n’a pas peur de mourir sur la route, apparemment ! Ces derniers kilomètres sont harassants et stressants d’autant que je porte ma housse de surf sur mon épaule en travers du vent qui appuie sur la housse…